Immobilier : C’est reparti pour le neuf !

Les ventes d’immobilier neuf ont bien démarré, cependant il faut rester prudent

Les promoteurs immobiliers ont de nouveau le sourire mais ne crient pas encore victoire. Cependant, ils reprennent confiance en la conjoncture immobilière. Ils avaient pourtant pris leurs précautions en abandonnant ou en gelant leurs programmes immobiliers en 2008 pour faire face la crise pourtant annoncée. Résultat: ils ont mis en ventes plus de 17 600 nouveaux logement au premier trimestre, soit plus du double des mises sur le marché à la même période il y a un an.

Dans le but de commercialiser le plus possible, ils traquent le foncier et son prix connaît une surenchère. Marc Pigeon, le président de la Fédération des promoteurs-constructeur se réjouit «il y a un an nous courions après les clients, aujourd’hui nous courrons après les terrains». Ce dernier couvrent les deux tiers du marché du neuf et annonçait cette semaine que les ventes avaient augmentées de 18% en un an.

Selon Les Échos, la tendance est générale mais les ventes ont encore été plus dynamiques en Ile de France (+25% en un an), à Toulouse (+26%), ou encore à Lille (+37%). Seul le département des Alpes-Maritime a connu une baisse de 26%.

Il faut toutefois rester vigilent car le bilan du premier trimestre n’est pas en mesure d’évaluer la tendance pour les mois à venir. Le soutien de la loi Scellier semble cependant indéniable bien que critiqué. Les investisseurs en logement locatif restent majoritaire en représentant 63% du total des ventes au premier trimestre contre 66% sur l’ensemble de l’année 2009. Cependant les ventes pourraient stagner notamment grâce au niveau de prix qui continue à augmenter depuis ces 3 derniers mois.

Les Échos publiait cette semaine des prix en augmentation. Les 5 pièces sont mis en vente à un prix moyen de 512.412 euros, soit une hausse de 28%, selon la La Fédération des promoteurs constructeurs . Les studios quant à eux ont subi une hausse de 11% atteignant un prix de 128.493 euros en moyenne nationale. Les 2 pièces ont connu une augmentation plus modérée de 3% en moyenne contredisant ainsi la théorie de l’effet inflationniste de la loi Scellier.

Cependant si l’on fait une moyenne, les prix n’ont pas tant augmenté car il faut prendre en compte les rabais et prix dérisoires proposés par les promoteurs au plus fort de la crise immobilière. Néanmoins, il semble encore trop tôt pour connaître parfaitement la tendance du marché.

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