De façon très simplifiée, un prêt hypothécaire est un crédit obtenu en donnant en garantie un bien pouvant être saisi en cas de défaut de remboursement. Ce type de créance est intéressant en termes d’opportunités. Mais, le prêt hypothécaire présente aussi quelques risques qu’il est capital de connaître avant de vous engager. Explications.
Qu’est-ce qu’une hypothèque ?
Le plus souvent, les personnes procédant à l’acquisition d’un bien immobilier sollicitent un crédit. Certaines ne disposent pas des revenus leur permettant de garantir à la banque ou à l’institution financière le remboursement des sommes empruntées. S’il n’y a personne pour jouer le rôle de garant, l’hypothèque peut constituer une solution intéressante.
L’hypothèque est mise sur un ou plusieurs biens inclus dans le patrimoine de la personne demandant le crédit. Si le crédit n’est pas remboursé, l’institution prêteuse peut saisir le bien placé sous hypothèque et le revendre pour récupérer l’argent dû.
Conditions pour bénéficier d’un crédit hypothécaire
Faites une simulation de prêt hypothécaire en utilisant les comparateurs disponibles sur les sites web de nombreuses institutions financières ou sur le web.
Il est relativement simple de comprendre le mode de fonctionnement d’un prêt hypothécaire. Il suffit de vous souvenir que la banque ou l’institution financière examinera principalement deux points. Il s’agit du taux d’avance et du taux d’endettement.
- Le taux d’avance s’exprime sous la forme d’un rapport entre le montant de l’hypothèque et la valeur vénale du bien immobilier. Le taux d’avance ne doit pas dépasser 80%.
- Quant au taux d’endettement, il doit être inférieur à 33%. Cet indicateur désigne le rapport entre le coût annuel du bien immobilier et le revenu brut annuel du client.
Quels sont les types d’hypothèque ?
L’environnement de la finance définit trois catégories d’hypothèques. Chacune pouvant servir à financer un bien immobilier.
Il s’agit de :
- L’hypothèque à taux fixe,
- L’hypothèque LIBOR,
- L’hypothèque à taux variable.
Les catégories « LIBOR » et « taux variable » dépendent de l’augmentation ou de la baisse des taux d’intérêt.