L’assurance-crédit immobilier en quelques points

La signature d’une demande de crédit immobilier est généralement associée à un contrat d’assurance-crédit. Celui-ci est en effet quasi obligatoire et bien souvent proposé par votre banque sous forme de « paquet » tout en un.

Ce type de contrat contient au minimum une assurance décès, invalidité ou incapacité de travail et est parfois accompagné d’un complément perte d’emploi.
Le but, pour le préteur est, bien naturellement, de pouvoir sécuriser son engagement financier; mais il est aussi de protéger l’emprunteur et son entourage en cas de coup dur.

L’assurance prendra alors en charge la quasi-totalité des remboursements de votre crédit immobilier à votre banque.

La banque ou l’organisme préteur que vous aurez choisi pour votre crédit immobilier vous proposera donc sans doute un paquet comprenant le dit crédit plus l’assurance lié à ce crédit mais vous avez également la possibilité de choisir un autre courtier pour cette assurance, dans ce cas on parlera de « délégation d’assurance».

Il faut évidemment garder à l’esprit que la marge de manoeuvre avec votre banquier pour d’éventuelles négociations sur le taux de l’emprunt peut se réduire dans le cas d’une d’une telle demande même si la loi MURCEF et son article article L 312-1-2 protège le consommateur contre la vente groupée imposée.

Malgré tout, il est toujours possible de trouver moins cher chez un courtier spécialisé par exemple car les contrats « groupé » proposés à leurs clients par les organismes prêteurs sont établis sur l’ensemble des assurés sans distinction de leur âge, sexe, etc… et sont, en particulier pour de jeunes emprunteurs, (moins de 45 ans) parfois peu compétitifs.

Mais attention, les comparaisons entre deux prestations ne sont pas aisées : La différence de prix provient, le plus souvent, des différences de garanties (comme celle fourni, ou pas, pour une incapacité temporaire par exemple) qui peuvent être très variable d’un contrat à l’autre. Le décryptage de ceux-ci peut parfois demander de bonne connaissance juridique et s’avérer pleine de chausse trappe pour les néophytes.

La banque aura aussi le droit de refuser cette délégation si elle estime que les garanties ne sont pas équivalentes à celles du contrat qu’elle a négocié avec son assureur.

Pensez également aux frais engendrés par une éventuelle délégation (Le travail administratif que représente cette délégation pour la banque et qui sort des circuits automatisés) qui rentreront dans le prix global du crédit ainsi qu’aux délais supplémentaires que cela implique.

Laisser un commentaire