La raison de cette interrogation est majoritairement les conditions parfois beaucoup plus difficiles qu’auparavant pour souscrire un crédit. Avec l’évolution de la crise économique mondiale, les banques sont parfois plus réticentes à donner des prêts à des personnes qui n’aurait pas eu de problème pour en obtenir auparavant.
L’évolution du prix de l’immobilier
L’autre aspect très important prend en compte est l’évolution des valeurs immobilières : il devient de plus en plus difficile de devenir propriétaire en étant primo accédant. En effet dans les années 20 et jusqu’aux années 50 il était possible même pour un ouvrier de devenir propriétaire de sa maison en souscrivant un simple prêt immobilier ; c’est aujourd’hui beaucoup plus difficile du moins sur Paris puisque les prix des propriétés ont tellement augmentés qu’il est parfois difficile à un cadre supérieur de réunir l’apport minimum pour souscrire un prêt immobilier.
En revanche pour toutes les personnes possédant déjà un bien immobilier, l’avenir est beaucoup plus rose. Bien que certains se soient faits avoir par les différents dispositifs mis en place et les dérives que cela a créé (logements créés dans des zones difficilement louables, arrivée massive sur le marché de logements en location), les personnes possédant par exemple une maison en appartement dans la famille depuis plusieurs générations ont en revanche un apport bien meilleur pour pouvoir souscrire ces prêts.
La notion de refus de prêt
Quand elles se voient refuser un prêt, de nombreuses personnes sont choquées. Elles peuvent en effet facilement montrer des preuves comme quoi elles payent chaque mois leurs dettse, qu’elles n’ont pas de crédit ailleurs, et que malgré un revenu qui n’est peut-être pas égal à celui d’un cadre, gèrent très bien leur budget. Il faut savoir que les banques et les établissements financiers ne pensent pas de la même façon.
Il pourrait être tout à fait d’accord avec vous, cela n’en serait pas moins le logiciel qui décidera de la possibilité de donner un crédit ou non. Celui-ci se base sur des chiffres simples comme par exemple votre reste à vivre mensuel (montant qui correspond à votre revenu diminué des éventuelles charges,crédits et pensions ), qui lui-même définit à votre taux d’endettement et donc votre possibilité de prêt.
Les ratios des banques
En général les banques évitent de prêter une personne qui a un taux d’endettement supérieur à 33 %. Les sociétés financières peuvent aller jusqu’à 50 % mais très rarement plus. Il est possible dans certaines situations exceptionnelles de mettre en place une hypothèque de biens immobiliers afin de garantir la somme empruntée.
Les personnes ayant un fort revenu et peu charges sont forcément favorisées par cette situation mais qui fait uniquement appel à une notion de rentabilité. De même, ces personnes avec un fort revenu se verront également proposé des taux plus faibles qu’une personne avec un faible revenu cat son profil présente moins de risques, et donc plus de chances de rembourser son prêt.
C’est cette notion de rentabilité financière si chère à l’entreprise de crédit qui peut parfois être mal comprise par les consommateurs et les personnes qui désirent un crédit.