Le contrôle des arrêts de travail au sein de l’entreprise

Cette démarche est à la charge de l’entreprise. Elle est autorisée par la loi de financement de la sécurité sociale. Seuls les employeurs qui ont une convention collective ou un complément de salaire en cas d’arrêt de travail peuvent appliquer ce contrôle médical employeur. Des obligations particulières sont à respecter L’employeur va mandater un médecin attaché à un organisme spécialisé dans ce domaine. Vous pouvez donc faire appel à des spécialistes du contrôle médical

Les modalités du contrôle

L’assuré est obligé de se soumettre au contrôle organisé par son employeur. Ce dernier peut procéder à une contre-visite médicale au domicile du salarié malade. Elle va permettre de juger de l’état pathologique du salarié absent de l’entreprise. Ce contrôle ne peut survenir qu’en dehors des heures de sorties autorisées par la sécurité sociale. Si le médecin a indiqué que les sorties sont libres sur l’arrêt de travail, l’employé doit alors informer son employeur de l’heure à laquelle la contre-visite peut avoir lieu.

Elle lutte contre l’absentéisme

L’employeur a parfaitement le droit de faire procéder à une contre-visite médicale s’il estime qu’il peut y avoir abus de la part de son salarié. C’est un dispositif souvent méconnu des salariés ainsi que des employeurs. Cette contre-visite médicale est un moyen de lutter contre l’absentéisme au travail, ce n’est pas le seul. Rappelons que cette situation pour l’entreprise est pénalisante pour sa pérennité. Si l’employé est absent de son domicile ou s’il refuse cette contre-visite, il s’expose à des conséquences fâcheuses. En effet, son employeur peut cesser de lui verser le complément à compter du jour de contrôle. Du côté des salariés, ces contre-visites sont souvent très mal vécues, elles sont synonymes de « flicage ». Il est statistiquement démontré qu’un usage ciblé de cette intervention a des effets tout à fait positifs sur le taux d’absentéisme en entreprise.

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